Beaucoup de préjugés...le "héros" n'est pas forcément le plus important paradoxalement.
Tout dépend ensuite du type d'ambiance que tu veux imposer, mais disons que dans les grandes lignes, je pense qu'il faut définir une idée globale que tu veux véhiculer, de manière explicite ou en sous-texte.
Il pourra être très compliqué ou très simple (dans un shonen de base, ce sera régulièrement la persévérance, l'amitié, le courage etc...), mais chaque oeuvre a un sous-texte et il faut le définir, c'est aussi important que "la personnalité du héros".
Ton héros aura beau avoir un background de 46 pages avec fiche détaillée sur toutes ses capacités, s'il ne va nulle part tu ne fera que brasser du vide.
On en revient donc à l'idée directrice...en plus d'un/plusieurs messages/sentiments à faire passer, il faut si possible une idée originale.
Parce que pitié, "le groupe hétéroclite de 5 gentils qui se rallie au héros pour faire face à des badguys toujours plus puissants", ça va deux secondes et tout le monde n'a pas le talent d'un Toriyama ou d'un Togashi pour faire du classique de ce genre de manière aussi efficace.
Donc, il faut si possible une idée plus originale.
On peut procéder en se demandant "qu'est-ce qui se passerait si..." ; par exemple, qu'est-ce qui se passerait si un un adolescent déboussolé et faible se retrouvait avec des pouvoirs surpuissants (cf Akira pour l'exemple).
Bon, je simplifie tout et je suis peut-être pas très clair là mais c'est aussi parce qu'il y a mille éléments à prendre en compte, qui varient selon l'orientation que tu veux donner à ton projet.
Si tu veux procéder de manière beta sans trop creuser les thèmes et tout, alors de focalise toi principalement sur une originalité au sein d'un genre (exemple en shonen : les stands de Jojo, repris de manière déguisée par le nen dans Hunter X hunter)
Un bon truc aussi, plutôt que de copier d'autres auteurs ou de partir cash sur des mondes imaginaires vides de sens : tu peux reprendre des choses de la vie courante qui peuvent paraître chiantes à adapter sur le papier, mais les booster en amplifiant au maximum.
Un exemple tout bête (qu'on aime ou pas, et je sais que la série est très décriée, c'est juste un exemple qui vaut pour beaucoup d'oeuvres de genre, bref) dans Buffy par exemple, le télespectateur moyen verra une blondasse qui se bat contre des vampires en caoutchouc : le côté action est indéniable, mais si on suit la série dans son entiereté, on se rend compte que c'est une métaphore du passage à l'âge adulte.
Bref, un truc que tu connais, car c'est plus simple et crédible d'en parler, peut être déformé et adapté pour en faire une histoire de genre fantastique (au cas où, je rappelle que le fantastique, c'est l'introduction dans la vie ordinaire d'un élément extraordinaire, la plupart du temps sans explication) ou autre sous-genre.
Et dernier truc : épurer. (ce que je ne sais pas faire quand je poste)
Un bon réalisateur/auteur ne perd pas des plombes sur des scènes inutiles, c'est ce qui en fait justement quelqu'un de doué.
Une mauvaise oeuvre se reconnaît souvent en ce qu'on a pas envie de la relire : c'est justement parce que l'auteur patauge, fait du remplissage, et n'a pas grand-chose à faire passer.
De manière optimale : tout devrait servir à quelque chose.
Enfin voilà, j'espère ne pas avoir été trop chiant et un minimum clair, j'écrivais au fur et à mesure sans trop réfléchir là ^^;
Quoiqu'il en soit ça reste ma manière de penser et je me trompe peut-être, mais voilà en gros ce que je crois avoir tiré de la tonne d'histoires que je gobe et que j'analyse, que ce soit papier, télé ou ciné (la mise en image diffère suivant le médium bien sûr, mais un scénar reste un scénar et les concepts sont les mêmes de ce côté là)
- Citation :
- Aprés juste pour la remarque, "histoire style manga" ça veut rien dire
Ah oui carrément.
- Citation :
- Manga c'est plutot le style du dessin, enfin bref.
Et encore. C'ets réducteur, quand on compare un Kishiro, un Otomo, un Urasawa, un Miura...j'ai toujours du mal quand les gens foutent toute la production japonaise dans le même sac, c'est vrai qu'on retrouve des codes mais bon, c'est réducteur (mais bon, on se comprend, c'est vrai qu'il y a des gimmicks reconnaissables dans la prod jap -SD, scodes graphisque comme les gouttes de sueur, etc).
Quoiqu'il en soit il vaut mieux ne _pas_ essayer de se dire "je fais du manga" ou "je fais du comics", ou peu importe ; il faut s'inspirer du maximum d echoses parce que ça ne peut qu'être bénéfique, définir de manière aussi précise sa production ne sert qu'à s'enfermer dans ses inspirations entre autres.